Notre histoire
Une histoire de construction…
Restaurant St Genis Laval
L’histoire commence dans la cuisine de la boucherie de mes grands-parents située rue Blanqui à Oullins. Je revois ma grand-mère s’activer de bon matin afin de préparer le mâchon pour mon grand-père : « Aujourd’hui entrecôte avec une petite salade & des pommes de terre sautées, ça ira bien. Et pour toi mon bel amour, une petite tranche de fromage de tête ?… » Voilà où sont nées ma passion de cuisiner & ma volonté d’embellir le produit. Cela me conduit quelques années plus tard, après plusieurs stages au cœur de belles maisons lyonnaises, sur les bancs de l’école hôtelière de Balan. Je débute là ma formation théorique, quant à la pratique direction « Le CARO de Lyon », institution lyonnaise de l’époque..
Plusieurs années passent. Après une formation commerciale, j’ai l’envie de revenir à mes premiers amours, tout en rendant hommage à ma grand-mère… Mettre en valeur une partie de son héritage, celle du plaisir de partager en toute convivialité & ainsi assurer la transmission !
Guillaume.
Notre équipe
Guillaume
« En remerciements à ceux qui m’ont encouragé & à ceux qui ont essayé de me décourager »
Notre Engagement
« Chez Reine » s’engage à satisfaire vos papilles en vous proposant une cuisine traditionnelle de terroir, bistronomique, utilisant principalement des produits frais de saison sélectionnés chez des producteurs locaux, des artisans des métiers de bouche & ainsi vous présenter des plats faits maison.
Il vous est également proposé des vins de propriétaires indépendants, afin de vous faire découvrir ou visiter à nouveau plusieurs de nos belles régions. La cave installée au cœur de notre maison vous offre la possibilité d’acheter votre bouteille venant de l’un des domaines de nos partenaires-propriétaires.
L’ensemble se déroulant dans un esprit « cosy », tout autant familiale que chaleureux !
Chez Reine - Restaurant St Genis Laval
Les dernières Mères
Si la Mère Guy est la Mère des Mères, la Mère Filloux, la première à acquérir la notoriété, & la Mère Brazier la plus célèbre des Mères, il existe beaucoup d’autres mères, dont la plupart embrassent la restauration après la crise de 1930 : La Mère Brigousse (1830-1850) & ses tétons de Vénus à la Doria, Tante Paulette & son poulet à l’ail, la Mère Bigeand & sa sole au gratin, la Mère Ponpom & son canard à l’orange, la Mère Léa, son gratin de macaronis & son tablier de sapeur, la Grande Marcelle, & les Mères Bizolon, Carron, Roucou, Andrée, Bigot, Jean, Vittet,etc. L’ère des Mères Lyonnaises connaît son apogée dans la première moitié du XXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale & surtout à partir des années 1970, avec l’apparition de la nouvelle cuisine, les Mères laissent progressivement leur place aux hommes que reprennent le chemin des fourneaux abandonnés aux mains des femmes à Lyon pendant près d’un siècle.
Restaurant Bistronomique Saint Genis Laval
En 2016, les Trophées de la gastronomie reconnaissent neuf mères Lyonnaises : La Mère Richard, alias Renée Richard (Fromagerie Richard Renée & Renée), Colette Sibilia (Charcuterie Sibilia), Jacotte Brazier (Directrice de la Mère Brazier jusqu’en 2004), Maryse Allarousse (Meilleure Sommelière de France 1980), Huguette Mérie (Restaurant L’habit rouge), Arlette Hugon (Chez Hugon), Brigitte Josserand (Le café du Jura), Florence Périer (Le café du Peintre), Catherine Roux (Au comptoir d’Alice). Avec tout le respect que la planète gourmande doit à ces dames, il ne subsiste que neuf Mères Lyonnaises, dont cinq seulement qui œuvre encore aux fourneaux. Mais pour combien de temps? La Mère Lyonnaise est devenue une espèce rare qui ne figurera bientôt plus que dans les livres d’histoire Lyonnaise!
Extrait du livre « Histoire (s) de la gastronomie Lyonnaise »